X se remet à embaucher
X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a annoncé une bonne nouvelle : ils recommencent à embaucher après des mois de réduction des coûts. Linda Yaccarino, la nouvelle patronne de X, a déclaré sur CNBC : « J’ai la chance d’orchestrer la transition de la discipline budgétaire à la croissance. Et qui dit croissance, dit recrutements. » Cette annonce marque un tournant pour le réseau social qui souhaite se transformer en « application à tout faire », suivant la vision d’Elon Musk. Après 12 ans au sein de NBCUniversal comme responsable de la publicité, Linda Yaccarino a pris ses fonctions il y a deux mois à la tête de X, tandis qu’Elon Musk reste président de l’entreprise. Depuis le rachat de Twitter par le patron de Tesla fin octobre, la plateforme a connu de nombreux changements, dont des licenciements massifs et un changement de nom. Malgré ces bouleversements, X est en bonne voie pour retrouver l’équilibre.
Du changement avec Elon Musk
Elon Musk, connu pour son esprit geek et sa passion pour les nouvelles technologies, a été à l’origine de plusieurs changements au sein de X. Certains anciens employés le décrivent comme un chef erratique, mais d’après Linda Yaccarino, la transformation de Twitter en X a été bien accueillie par les utilisateurs. « Le changement d’identité a représenté une véritable libération par rapport à Twitter, qui nous a permis d’évoluer au-delà d’un état d’esprit hérité du passé », a-t-elle déclaré. Elon Musk souhaite faire de X une application à tout faire, similaire à WeChat en Chine. Pour y parvenir, le réseau social se diversifie en proposant de nouveaux services tels que le partage des recettes publicitaires pour certains utilisateurs, des appels vidéo et des outils de paiement.
Malgré certaines controverses passées, X attire à nouveau les annonceurs. Linda Yaccarino a cité Coca-Cola et Visa comme exemples de grandes marques qui reviennent sur la plateforme. Selon elle, X est aujourd’hui une plateforme plus saine et plus sûre qu’il y a un an. Le réseau social met en place une politique stricte de modération des contenus problématiques tels que la désinformation, les théories du complot et le harcèlement.