Donald Trump a été réélu président des États-Unis le 6 novembre. « Je vais me battre pour vous chaque jour », a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses partisans. Le collège électoral se réunira le 17 décembre pour officialiser son élection, avant son investiture le 20 janvier 2025.
Sécurité intérieure et immigration
Trump a fait de la sécurité une priorité, avec pour première mesure l’élimination des gangs et le dédommagement des victimes. Il souhaite également mener « la plus grande expulsion de clandestins de l’histoire des États-Unis », renforcer les moyens de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), et achever la construction du mur à la frontière avec le Mexique.
Priorité à l’économie américaine
Malgré une économie performante, Trump souhaite réduire les impôts des entreprises (de 35% à 20% ou même 10%) et accorder des crédits d’impôts aux industriels, avec pour condition de maintenir certains emplois aux États-Unis. Il envisage des droits de douane de 10% sur toutes les importations, et jusqu’à 60% pour les produits chinois. Trump souhaite également « diviser par deux » les coûts énergétiques en investissant dans les énergies fossiles et en annulant les mesures environnementales de l’Inflation Reduction Act. Elon Musk pourrait être nommé pour un audit en profondeur du gouvernement fédéral, qui inclurait la suppression du ministère de l’Éducation, dont les fonctions seraient transférées aux États.
Politique étrangère et défense
En matière de politique étrangère, Trump a promis de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine, mais reste vague sur la poursuite de l’aide américaine. Il estime que les Européens devraient fournir un soutien financier équivalent à celui des États-Unis. Par ailleurs, il reste un allié d’Israël, tout en exprimant quelques réserves sur sa gestion du conflit à Gaza. Concernant l’OTAN, Trump demande à l’Europe de « payer sa part », réaffirmant que chaque membre doit consacrer 2% de son PIB à la défense, un seuil fixé par l’alliance.