Une augmentation inévitable selon Téhéran
Le ministre iranien du Pétrole, Rostam Qasemi, a averti que le prix du pétrole pourrait grimper à 200 dollars le baril en cas de nouvelles sanctions occidentales contre l’Iran. Actuellement, le baril est évalué à environ 100 dollars.
Des sanctions en perspective
Selon Qasemi, « il ne fait aucun doute que le prix du pétrole va augmenter de façon drastique et les marchés mondiaux vont payer le prix fort ». Ces déclarations surviennent alors qu’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères est prévue le 30 janvier à Bruxelles, où des décisions concernant de nouvelles sanctions pourraient être prises.
Division au sein de l’Union européenne
L’Union européenne envisage d’imposer des sanctions supplémentaires si l’Iran ne coopère pas concernant son programme nucléaire controversé. Cependant, les pays européens sont partagés sur la question d’un embargo sur le pétrole iranien. Tandis que la France et l’Allemagne soutiennent l’idée d’un embargo, d’autres nations s’y opposent.
Les exportations iraniennes vers l’Europe
Téhéran exporte environ 450 000 barils par jour, dont 18 % vont vers l’Europe, principalement vers l’Italie (180 000 barils), l’Espagne (160 000 barils) et la Grèce (100 000 barils).
Surveillance des marchés pétroliers
Les marchés du pétrole restent attentifs aux tensions autour du détroit d’Ormuz, une zone qui pourrait considérablement impacter les prix en cas de conflit. À l’heure actuelle, le baril de Brent de la mer du Nord s’échange à 107,02 dollars à Londres, tandis que le light sweet crude (WTI) est à 98,99 dollars à New York.