Une étude récente arrive à conclure que le réseau social facebook n’affecterait pas négativement votre santé. Cette conclusion est bien choquante contrairement à ce que d’autres chercheurs avaient rapporté.
Facebook : des effets positifs sur le bien-être ?
Une récente étude de l’Institut d’Oxford remet en question les idées préconçues sur les effets de l’utilisation de Facebook sur le bien-être. Cette étude, basée sur près d’un million de personnes dans 72 pays et sur une période de 12 ans, n’a trouvé aucune preuve cohérente d’un recul du bien-être lié à l’utilisation de Facebook. Au contraire, elle met en évidence des effets positifs dans certains cas.
Les chercheurs ont croisé les données de l’institut d’études Gallup, qui couvrent près d’un million de personnes entre 2008 et 2019, avec les chiffres de Facebook sur le nombre de membres de leur réseau dans le monde (actuellement trois milliards). Selon les chercheurs, il existe un impact positif entre l’utilisation de Facebook et le bien-être, en particulier chez les jeunes dans différents pays.
Il est important de souligner que cette étude ne peut pas être généralisée à toutes les plateformes en ligne, car Facebook n’est pas le réseau social le plus utilisé par les adolescents aux États-Unis, par exemple. Les conclusions de cette étude devraient donc conduire à des recherches plus empiriques sur les réseaux sociaux.
Une conclusion qui va à l’encontre de certaines études
Cette étude de l’Institut d’Oxford contredit de nombreuses recherches académiques antérieures. Par exemple, une étude du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), publiée il y a près d’un an, concluait que l’utilisation des réseaux sociaux, notamment de Facebook, avait un impact négatif sur la santé mentale.
Ces résultats divergents soulignent la complexité de l’impact des réseaux sociaux sur le bien-être. Il est donc essentiel de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les effets de l’utilisation de Facebook et d’autres plateformes similaires.
En 2021, Frances Haugen, une ingénieure et ex-employée de Facebook, a fait fuiter plus de 20 000 pages de documents internes, mettant en avant les pratiques discutables du réseau social. Elle a notamment affirmé que Facebook privilégiait les profits au détriment de la sécurité des utilisateurs. Cependant, Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a nié ces accusations, qualifiant les documents de sélectionnés de manière biaisée dans le but de dépeindre une fausse image de l’entreprise.
