Bien que les infections humaines restent rares, les experts redoutent une mutation du virus qui pourrait faciliter sa transmission d’un humain à un autre.
Le Canada a confirmé, samedi, son premier cas humain de grippe aviaire. Un adolescent hospitalisé dans un centre pédiatrique en Colombie-Britannique a été testé positif à la souche H5 du virus, a annoncé le ministère de la Santé de cette province située dans l’ouest du pays.
Les autorités enquêtent sur l’origine de la contamination ainsi que sur les contacts de l’adolescent. La responsable de la santé publique de Colombie-Britannique, Bonnie Henry, a qualifié cet incident de « rare » et précisé que des investigations approfondies sont en cours pour identifier la source de l’exposition.
Propagation chez les mammifères : une source d’inquiétude
Si la grippe aviaire touche principalement les oiseaux sauvages et la volaille, elle a récemment été détectée chez des mammifères. Aux États-Unis, des vaches ont été affectées cette année par une épidémie de grippe aviaire, et fin octobre, un cas a même été rapporté chez un porc, une première dans le pays.
L’augmentation des cas chez les mammifères suscite des inquiétudes, car une large propagation pourrait favoriser une mutation du virus, augmentant ainsi le risque de transmission interhumaine.
En septembre, un cas humain de grippe aviaire a été confirmé dans le Missouri, aux États-Unis, sans lien direct avec un animal infecté, ce qui reste un phénomène inhabituel.