Elon Musk a récemment décidé de rendre l’IA Grok 2 disponible gratuitement pour l’ensemble des utilisateurs du réseau social X. Auparavant réservée aux abonnés payants, cette initiative vise à élargir l’accès à cette technologie et à rivaliser avec les outils d’IA générative d’OpenAI et de Google.
Conditions d’accès à Grok 2
Pour profiter de cette intelligence artificielle, les utilisateurs doivent remplir deux conditions simples :
- Disposer d’un compte X vérifié via un numéro de téléphone valide.
- Avoir un compte actif depuis au moins une semaine.
Une fois ces critères remplis, les utilisateurs peuvent poser des questions à Grok, demander du code ou générer des images grâce au modèle Flux, spécialisé dans la création visuelle par IA.
Une stratégie pour retenir les utilisateurs de X
Cette ouverture gratuite arrive à un moment où la concurrence avec d’autres plateformes comme Bluesky s’intensifie. Proposer une IA avancée pourrait permettre à X de maintenir ses utilisateurs et d’ajouter une nouvelle valeur à l’expérience sur le réseau.
Des limites pour l’accès gratuit
Malgré cette gratuité, des restrictions s’appliquent :
- 10 interactions maximum toutes les deux heures.
- 3 analyses d’images par jour.
- 4 créations d’images par jour.
Ces limitations permettent de gérer l’utilisation du service tout en le rendant accessible au plus grand nombre.
Une modération moins stricte qui soulève des questions
L’intégration de Grok 2 dans X soulève toutefois des inquiétudes liées à la modération des contenus. Comparée aux IA concurrentes, la politique de modération de X est moins rigoureuse, facilitant ainsi la création de contenus trompeurs ou manipulés. Par exemple, il est possible de générer des images fictives impliquant des personnalités publiques, ce qui pourrait alimenter des campagnes de désinformation.
En revanche, certaines barrières subsistent : le modèle refuse de produire des contenus à caractère inapproprié ou suggestif, comme des images dénudées.
En rendant Grok 2 accessible à tous, Elon Musk prend le pari d’une IA plus ouverte, mais le défi de la modération reste entier pour éviter les dérives.
