Les French Days : six enseignes nationales lancent un Black Friday

Six sites français de commerce en ligne ont décidé de lancer un «Black Friday» de printemps, du 27 avril au 1er mai, afin d’en faire à terme un rendez-vous aussi incontournable chez les consommateurs, ont-ils annoncé jeudi.

Boulanger, Cdiscount, Fnac Darty, La Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé créent «Les French Days», dont ils espèrent faire un «événement annuel (aussi) récurrent et attendu» que le Black Friday/Cyber Monday (24-27 novembre), soulignent-ils dans un communiqué commun. En janvier, lors du lancement des soldes d’hiver, la secrétaire d’Etat rattachée au ministre de l’Economie, Delphine Gény-Stephann, avait lancé l’idée d’une nouvelle opération commerciale au printemps.

«Entre e-commerçants, on se réunit régulièrement et l’idée est partie de comment on pouvait se réinventer au premier semestre», pour faire pendant au «réel succès» suscité par le Black Friday, explique Annabel Chaussat, directrice marketing et e-commerce de Fnac Darty.

Lors du seul Black Friday 2017, le chiffre d’affaires global du commerce en ligne en France a bondi de 69%, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). «Avec +Les French Days+, le Black Friday à la française, les grandes enseignes du e-commerce souhaitent ainsi offrir une expérience client inédite, qui réponde aux nouveaux modes de consommation des Français et les familiarise encore davantage au commerce digital (numérique, ndlr)», affirment les six enseignes partenaires.

Le choix du «pont» du 1er mai a été aisé, explique Mme Chaussat: il s’inscrit un mois avant les soldes d’été, dans une période où il est nécessaire de «dynamiser» le commerce. «On serait d’ailleurs ravi que de nombreux acteurs du e-commerce se joignent à nous pour faire de cette belle opération commerciale un succès», ajoute-t-elle. Comme lors du Black Friday, les consommateurs pourront bénéficier de réductions allant jusqu’à 50% sur des centaines de produits neufs de grandes marques.

«Cette opération a également pour vocation de graver dans l’usage des consommateurs français le fait d’acheter sur internet», souligne Mme Chaussat. La part du e-commerce dans la totalité du commerce de détail est en effet encore faible en France, à 9%, contre environ 20% au Royaume-Uni et 15% en Allemagne.

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