Facebook reconnait que Cambridge Analytica a aussi “aspiré” les messages privés

Nouvelles révélations du côté de l’affaire Cambridge Analytica…

C’est un nouveau coup dur pour Facebook qui multiplie les révélations autour de Cambridge Analytica. Alors que la société a eu accès aux données personnelles de 87 millions d’utilisateurs, données qui ont pu influencer les élections américaines, ce sont aussi les messages privés qui ont été touchés. Une révélation faite par Facebook himself qui n’a d’autre stratégie que de reconnaître ses erreurs : Mark Zuckerberg comparait actuellement face au congrès américain…

Les messages privés ont aussi été “aspirés”

C’est une nouvelle qui provient de Facebook lui-même. Il semblerait qu’une application tierce nommée This is your digital life aurait servi de “malware” en récupérant les messages privés des utilisateurs. Ces messages auraient ensuite été reçus par Cambridge Analytica et exploités. Parmi les 87 millions d’utilisateurs touchés par l’affaire, ce serait 1500 personnes qui auraient vu leurs échanges volés par la société au cœur d’un grand scandale numérique. Et ce n’est pas tout : les news, la timeline, les publications et messages postés par des tiers sur le mur de plusieurs profils Facebook auraient également été récupérés. Du côté de Cambridge Analytica, la société nie en bloc avoir volé de telles données “Jamais l’entreprise n’a eu entre les mains des données pareilles“. Face au révélations de ces dernières semaines, la prudence est de mise face à une structure au cœur du scandale.

Facebook a pris ses dispositions

Face à l’affaire, Facebook se voit dans l’obligation de jouer la transparence. Du côté du réseau social, on a déjà désactivé l’annuaire inversé permettant de trouver un utilisateur avec son numéro et son mail. Un message d’alerte apparaît désormais pour les internautes touchés par le “siphonnage” de Cambridge Analytica tandis que les autres sont invités à une meilleure configuration de leurs profils. Pour finir, Facebook a décidé d’offrir des récompenses allant de 500 à 40000$ pour les utilisateurs signalant la présence d’applications tierces pouvant compromettre les données personnelles.

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